UES NAO 2025 – Une première étape insuffisante

Après une signature de l’accord GEPP au niveau du GROUPE ORANGE, c’était avec confiance que la CFE-CGC UES OBS abordait cette première partie de la négociation annuelle obligatoire en deux étapes.

Consciente des résultats insuffisants de l’un des établissements de l’UES, toujours constructive et convaincue que ces difficultés sont temporaires, c’est avec des revendications entendables et raisonnables que la CFE-CGC UES OBS a débuté cette négociation.
Cette première phase a pour but de cadrer les négociations à venir pour les trois établissements de l’UES et permettre la mise en place de mesures collectives.

La CFE-CGC, avec en tête, une inflation non compensée ces dernières années et en particulier l’inflation alimentaire, avait alors une priorité de mesure collective : la revalorisation des Titres Restaurant à 12€, se fixant l’objectif d’atteindre le même montant que le Groupe.

Force est de constater que le Dialogue Social au périmètre de l’UES n’aura malheureusement pas suffi.

Des avancées en trompe l’oeil

Alors que vos négociateurs demandaient prioritairement des mesures collectives permettant d’effacer la perte de pouvoir d’achat subit ces dernières années dans un contexte très inflationniste, la Direction a affiché une position ferme dès la première réunion : “Aucun budget supplémentaire ne sera alloué cette année”.

Les propositions effectuées par la direction étaient principalement axées sur des actions de communications et des mesures d’affichage sans coût et donc sans impact sur le pouvoir d’achat.

Se contenter d’une stagnation ?

Les premières propositions de la Direction maintenaient les mesures de l’année dernière sans possibilité de revoir le montant des Titres Restaurant.
Les dernières propositions réitéraient les premières, avec un complément de mesures « sans coût » en cas de signature, et toujours sans revalorisation des Titres Restaurant.

Aucune organisation syndicale ne peut adhérer à l’idée que les salariés devraient subir seuls l’inflation passée.
La stagnation des propositions n’était pas une option pour la CFE-CGC.

La RSE, un argument pour détériorer les conditions de travail ?

Parmi les mesures complémentaires proposées par la Direction en cas de signature de NAO, un dispositif RSE : revoir la politique de renouvellement des téléphones professionnels et ordinateurs en incitant les salariés à ne plus changer ce matériel tous les 3 ans mais tous les 4 ans.
Pour la Direction, les efforts en matière de RSE doivent systématiquement être portés par les salariés.
Nous refusons de cautionner ce principe !

L’objectif de mesures collectives bénéfiques au pouvoir d’achat n’ayant pas été atteint, la CFE-CGC UES OBS n’a pas signé cet accord.

Malgré tout, un point positif

À plusieurs reprises, durant les dernières négociations annuelles, la CFE CGC avait attiré l’attention de la Direction sur la difficulté pour les manageurs de retenir les personnes arrivées en cours d’année, la règle d’éligibilité aux augmentations individuelles étant trop stricte.

Sur ce point, nous avons obtenu gain de cause.
Désormais, tous les salariés (CDI et CDD) seront éligibles aux augmentations individuelles s’ils étaient présents au 1er juillet de l’année précédente et toujours présents à la date du paiement des augmentations salariales.

Rappel de nos revendications.

La CFE-CGC UES OBS avait décidé de donner plusieurs axes de réflexion pour cette négociation aux bornes de l’UES :

  • Garantie d’une augmentation minimale selon le statut (480 € pour les ETAM et 600 € pour les cadres).
  • Une enveloppe de réduction des écarts de 0.5% de la masse salariale
  • La mise en place d’une prime de partage de la valeur.
  • La mise en place d’une prime de fidélisation.
  • Un abondement de 550 € sur le Plan d’Epargne Groupe.
  • Un abondement sur versement volontaire sur le PERCOL.
  • Maintien du remboursement des transports en commun à 75 %.
  • Une revalorisation de la prime de teletravail.
  • Une revalorisation des tickets restaurant.
  • Une revalorisation des plafonds de remboursement des frais de repas, de déplacements et d’hôtellerie.
  • Une augmentation minimale de 10 % lors d’une promotion.
  • Des augmentations collectives ciblées.
  • Une réduction drastique des inégalités Homme/Femme dans l’entreprise.
  • L’ajout d’un jour de congé pour ancienneté tous les 4 ans.
  • Donner la possibilité de choisir entre l’augmentation individuelle ou l’octroi de jours de congés supplémentaires correspondant à l’augmentation proposée.

Ce que prévoit la décision unilatérale de l’employeur.

  • Sont concernés : les salariés (CDI, CDD) OBS SA, OCD France et ENOVACOM (dont les salariés NEHS et XPERIS ayant rejoint l’UES OBS au 1er octobre 2024) présents du 1er juillet au 31 décembre 2024
  • Une enveloppe d’augmentations individuelles négociée dans chaque établissement (OBS SA, OCD France et ENOVACOM).
  • Une enveloppe de primes exceptionnelles négociée dans chaque établissement.
  • Une enveloppe de promotion et hors cycle négociée dans chaque établissement.
  • Une enveloppe de réduction des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes négociée dans chaque établissement.
  • En cas d’augmentation individuelle, un minimum est garanti :
    • 500 € brut pour les salariés cadres.
    • 400 € brut pour les salariés assimilés cadres.
    • 350 € brut pour les salariés non-cadres.
  • Rétroactivité au 1er janvier 2025 pour les augmentations individuelles et les corrections salariales liées à la réduction des écarts.
  • Abondement PEG pour un maximum annuel de 500 € brut pour un versement au moins égal à 500 €.
  • Forfait Mobilité Durable maintenu à 400 € pour l’année 2025.
  • Prise en charge des transports en commun maintenu à 75 % pour l’année 2025.

Les négociations se poursuivent

Désormais la deuxième étape peut commencer : négocier les enveloppes d’augmentations au sein des trois établissements : OBS SA, OCD France et ENOVACOM.
Les priorités de la CFE-CGC UES OBS restent de valoriser le travail effectué, et compenser au maximum l’inflation.

Nos revendications porteront sur plusieurs axes :

  • Maximiser l’enveloppe des augmentations individuelles
  • Garantir une enveloppe de réduction des écarts significative
  • Définir des augmentations collectives ciblées

Retrouvez notre tract complet ici : Communication_NAO_2025_UES_V3.pdf
Retrouvez notre tract à distribuer : Tract_1_page_NAO_2025_V3.pdf

NAO OCD 2024 : La CFE-CGC dit non au référendum pénalisant les salariés !

NAO 2024 : la situation au terme des négociations.

Des enveloppes insuffisantes : Augmentations Individuelles (3,65 %), augmentation de l’enveloppe globale (4,15%).

La CFE-CGC n’a pas cédé et a refusé de signer l’accord NAO 2024. L’enveloppe accordée par la Direction n’est pas cohérente avec les bons résultats d’OCD France et de sa performance. La proposition 2024 est inférieure à 2023 (3,7 % AI / 5,1 % globale).

Une organisation syndicale a pourtant signé.

Un syndicat a finalement signé l’accord proposé par la Direction en contrepartie de quatre études.

N’étant pas majoritaire, sa seule signature n’est pas suffisante pour que l’accord soit valable.

Le syndicat signataire a alors décidé de soumettre la validation de l’accord à un référendum salariés.

Le référendum, un dispositif qu’il faut savoir utiliser à bon escient.

Les conséquences du référendum.

  • La mise en place d’un tel dispositif a un coût significatif : cela impactera directement les résultats d’OCD France et donc l’intéressement à venir. Pour la CFE-CGC l’enjeu ne mérite pas de diminuer l’intéressement 2025.
  • Le syndicat signataire revendique la mise en place de quatre études :
    • Étude d’une éventuelle incitation à la diminution du parc automobile;
    • Étude d’une éventuelle revalorisation de la prime journalière de télétravail;
    • Étude d’une éventuelle mise en place d’un « pass-mobilité »;
    • Étude d’une éventuelle revalorisation du dispositif d’acquisition des congés ancienneté.
  • Il n’y a aucun engagement de la Direction pour donner suite à ces études. Cela n’apporte rien à votre pouvoir d’achat.

Pour la CFE-CGC la réalisation de quatre études pour d’éventuels gains futurs ne mérite pas la mise en œuvre d’un référendum.

Surtout, déjà que les discussions autour du référendum ont engendré 2 mois de retard dans les paiements des NAO, sa mise en place impacterait directement et immédiatement les augmentations 2024 qui ne seraient versées qu’au quatrième trimestre 2024.

Pour la CFE-CGC ce n’est tout simplement pas admissible de retarder vos augmentations pour 4 études !

La CFE-CGC sait prendre ses responsabilités.

Notre devoir envers vous, c’est de défendre vos intérêts et votre pouvoir d’achat. Encore et toujours.

Utiliser le referendum est subtil ; la CFE-CGC a su le faire en 2021 avec le référendum pour vous obtenir l’intéressement : c’était un pari payant !

Utiliser le référendum pour obtenir 4 études dont une disposition d’incitation à la diminution du parc automobile voire la suppression de nos véhicules de statut ou fonction, en plus de décaler les augmentations au dernier trimestre, ce n’est pas raisonnable et ce serait au détriment de toutes et tous.

La CFE-CGC ne peut pas laisser faire cela et en responsabilité a décidé de signer l’accord NAO 2024 pour éviter un référendum contraire à vos intérêts.

Retrouvez notre tract complet ici : cfe-cgc_ocd_-_mai_2024_-_non_referendum.pdf

[OBS SA] Négociations Annuelles Obligatoires 2024 – Un accord pour des enjeux importants

4,05 % d’augmentations cette année !

Face à l’inflation et au risque de départs importants due à une concurrence agressive accrue, la CFE-CGC a su faire valoir l’importance d’une enveloppe d’augmentation pour la première fois supérieure à Orange SA.
Cette enveloppe offrira une marge de manœuvre suffisante pour répondre aux principaux enjeux de l’entreprise : réduction des inégalités femmes-hommes, fidélisation des talents, valorisation du travail et défense du pouvoir d’achat, en dépit des résultats insatisfaisants et bien en deçà des objectifs.
Convaincues de l’intérêt pour toutes et tous, le 3 avril 2024, la CFE-CGC et la F3C CFDT ont signé l’accord NAO OBS SA pour l’année 2024.

Pourquoi notre signature est-elle importante ?

Une enveloppe globale supérieure à la moyenne des entreprises du secteur privé

En 2024, la moyenne des augmentations des entreprises du secteur privé est de 3,5 %.
Avec une première proposition de la Direction à 3,1 %, en dessous de la moyenne nationale, c’est un taux global de 4,05 %, au-dessus de cette moyenne qui a été négocié malgré des résultats bien inférieurs aux objectifs.

Une prise en compte des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes

Notre insistance à renforcer la prise en compte des écarts de rémunération a été entendue. L’enveloppe dédiée à la réduction de ces écarts a été doublée par rapport aux précédentes années.
De plus l’utilisation de cette enveloppe est conditionnée à la valorisation des compétences en premier lieu et le taux des femmes augmentées doit être au moins égal au taux général des salariés augmentés. En effet, le constat chaque année étant que le taux de femmes augmentées était inférieur à celui des hommes augmentés.

La reconnaissance d’OBS SA comme relais de croissance

C’est une première historique : l’enveloppe globale des augmentations est supérieure à celle de la maison mère (3 %).

Un « bonus » à la signature

Le taux global de 4,05 % comprend le bonus à la signature de 0,35 % (sans signature : 3,70 % seulement)
Ainsi, la signature de l’accord représente 0,35 % de la masse salariale soit près de 910 000 €.
Ainsi, c’est près de 550 personnes de plus qui pourront bénéficier d’une augmentation moyenne de 1 650 € grâce à notre signature.

Comment nous situons-nous par rapport à l’inflation ?

Évolution des NAO versus inflation depuis 6 ans

La CFE-CGC s’efforce depuis toujours de préserver votre pouvoir d’achat. On peut toujours espérer davantage, mais force est de constater que nos efforts ne sont pas vains.
Le tableau ci-dessous présente l’évolution du taux d’inflation (IPC hors tabac) depuis 6 ans comparée à la moyenne des enveloppes NAO sur la même période.
Il s’agit d’une moyenne statistique qui ne représente évidemment aucune situation individuelle réelle. Il est fourni à titre indicatif pour permettre la comparaison évoquée précédemment afin de donner une visibilité sur les négociations.

En 2020 et 2022 la CFE-CGC n’a pas signé l’accord NAO, considérant que l’effort de la Direction n’était pas à la hauteur des enjeux, prenant en compte le contexte (marché, inflation et résultats de l’entreprise).
Sur 6 ans, les négociations ont permis au travers des accords signés par la CFE-CGC de maintenir des enveloppes globales NAO au niveau de l’inflation (hors tabac).

La CFE-CGC garde le cap : être constructif, avancer pas à pas, dialoguer pour des résultats défendant vos intérêts. Toujours.

Retrouvez notre tract complet ici : communication_nao_obs_sa_2024_-_cfe-cgc.pdf

NAO UES OBS : Une signature sans saveur, un accord minimaliste. Pourquoi ?

Un accord sans adhésion à la politique de la Direction !

Soyons clairs, cette signature de l’accord NAO UES OBS a pour seule et unique raison de garantir un Ticket Restaurant à 10 €.

Il ne cautionne en aucune manière la politique de rémunération de la Direction sur l’UES OBS.

La CFE-CGC est en total désaccord sur cette politique trop peu ambitieuse et bien éloignée des attentes et des besoins.

Pour autant, étant l’organisation syndicale majoritaire, la signature de la CFE-CGC était nécessaire pour passer la barre des 10 € pour les tickets restaurant.

La question légitime que chacune et chacun peut se poser est de savoir si cette signature vaut un gain de quelques euros par an et par salarié.

La question, pour nous, a été de savoir si notre contestation sans équivoque et notre forte opposition à ces maigres propositions de la Direction devaient encore amoindrir ces quelques gains, dans un contexte de forte inflation, notamment alimentaire.

Ainsi, la CFE-CGC a opté pour une hausse pérenne du titre restaurant à 10 €, seule mesure collective que la Direction a consentie.

Les mesures NAO 2024 en détail

Revalorisation du titre restaurant à 10 €

  • La prise en charge reste inchangée : 60 % employeur / 40 % salarié.
  • Sans signature la Direction n’aurait revalorisé le titre restaurant qu’à 9,80 €.

Abondement sur versement volontaire sur le Plan Épargne Groupe

  • Abondement en progression avec l’augmentation du maximum de 50 € par rapport à 2023 et baisse de 50 € de l’effort d’épargne, soit un abondement de 500 € pour 500 € placés, contre 450 € max pour 550 € placés en 2023. À placer sur les compartiments actions Orange (catégorie C ou D), selon les modalités suivantes :
    • 110% d’abondement sur les 300 premiers euros, soit jusqu’à 330 euros abondés ;
    • 85% d’abondement sur les 200 euros suivants soit 170 euros abondés.
  • Sans signature l’abondement aurait été de 500 € pour un effort d’épargne de 550 €

Revalorisation de la prise en charge de l’employeur aux abonnements de transports en commun

  • La prise en charge par l’employeur est de 75 % du montant de l’abonnement pour l’année 2024, rétroactivement au 1er janvier 2024.

Poursuite du forfait mobilité durable

  •  Le montant du FMD reste fixé à 400 € pour une année complète selon les mêmes conditions qu’en 2023.

Budget d’augmentations individuelles supplémentaires

    • Une enveloppe complémentaire de 0,1 % à la main du manager est dédiée à des salariés éligibles.
    • Sans signature plus de 400 salariés auraient été exclus de ce dispositif

Montants minima d’augmentations individuelles salariales

    • En cas de décision managériale d’augmentation de la rémunération, il est garanti une augmentation minimale, pour une année pleine, de :
      • 500 euros bruts pour les salariés cadres ;
      • 400 euros bruts pour les assimilés-cadres (coefficient 450 et 500 des ETAM) ;
      • 350 euros bruts pour les salariés non-cadres.

Retrouvez notre tract complet ici : tract_cfe-cgc_fieci_nao_ues_obs_2024.pdf

A dans quelques semaines pour les NAO d’établissement…